Maserati GranCabrio 4.7 440 ch

UN V8 DU TONNERRE

Au démarrage, le grondement est évocateur, mais reste assez contenu. Il ne faudrait pas s'attirer les foudres des voisins à chaque mise en route. Pourtant, pour les mélomanes, Maserati a pensé à la fameuse touche Sport.

Une petite pression sur cette dernière et on libère les échappements. C'est à ce moment que l'on bascule dans une autre dimension. La dimension du plaisir à l'état pur où les Diesel seraient bannis, où les autoroutes ne seraient pas limitées et où l'essence serait facturée au maximum 0,10 € / litre.

Les hordes de scooters se rappellent toutefois vite à notre (mauvais ?) souvenir, de même que les représentants de la maréchaussée. Encore une fois, la sonorité magique du V8 Ferrari nous sert de Joker, puisqu'elle fait office d'antidépresseur du tonnerre.

Telle une Formule 1, la Maserati GranCabrio jappe dans les ruelles étroites, alors qu'elle s'adonne aux envolées lyriques dès que la route se libère. L'expérience est grisante. Une drogue dure dont on ne peut se passer, tant et si bien que le moindre demi-tour devant le photographe — qui relève d'habitude de la corvée — est ici un véritable plaisir.


UNE VRAIE SPORTIVE

Mais n'allez pas croire que la Maserati GranCabrio soit juste une diva. Elle est aussi redoutable face au chronomètre, en particulier grâce à sa boîte automatique particulièrement réactive. Le 0 à 100 km/h n'est ici que l'affaire de 5,3 secondes, alors que la vitesse de pointe est fixée à 283 km/h. Si nous n'avons pas été en mesure de vérifier cette vitesse, nous pouvons affirmer qu'avec le filet anti-remous en place, la belle italienne protège bien le conducteur contre les turbulences. Dommage alors que le manœuvre de capotage/décapotage soit si longue (28 secondes).

Alors que l'on pouvait craindre un comportement assagi, la tenue de route de la GranCabrio est bien conforme à l'image que l'on se fait d'une sportive. Si la masse élevée — avoisinant les 2 tonnes — mérite quelque vigilance en courbe, la Maserati digère bien sa puissance élevée et freine fort. De même, l'amortissement piloté fait des merveilles dès lors que l'on quitte le billard de l'autoroute, pour des départementales mal revêtues.

Source Turbo.fr/

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